Discerner et se décider en conscience

Une petite introduction sur l'art de discerner et de choisir ce qu'il est bon de faire.

INTRODUCTION

Réfléchir sur le discernement suppose que l'on ait acquis quelques repères sur la conscience morale. Nous supposons acquis les résultats suivants : la conscience droite est d'abord ce goût et cette soif du bien toujours en quête d'une perception et d'une connaissance plus universelle de ce bien. Ensuite, elle est une loi intérieure qui me convoque à faire ce que je crois être bien et à éviter ce que je crois être mal. Enfin, elle est une instance de jugement entre ce qui est perçu comme le bien à faire et ce qui a été effectivement réalisé.
Notre conscience est aussi appelée à s'exercer, et si possible chrétiennement, lorsqu'elle se trouve affrontée à une situation inattendue. Ainsi lorsque nous rencontrons des personnes qui ont fait d'autres choix de vie que le nôtre : un concubinage plutôt qu'un mariage, … ; ou que nous sommes agressés par des modes de vie incompatible avec le nôtre : pratique raciste sur le lieu du travail, … ; enfin lorsque tel ou tel nous appelle à une responsabilité que nous n'avions pas envisagée pour nous-mêmes, tel service dans une association caritative, telle nouvelle mission confiée par l'évêque, … . Dans tous ces cas, une situation nouvelle met en crise notre perception du monde, notre inscription dans ce monde qui est le nôtre et dans lequel nous avions réussi plus ou moins facilement à faire notre trou, à trouver notre rythme.
La crise, au sens du grec "krisis", est le " moment décisif ", exactement au sens où le moment critique est justement le plus petit commencement de mouvement (momentum, movimentum) qui suffit à faire pencher le fléau de la balance d'un côté plutôt que de l'autre. " La krisi", c'est encore l'action de juger, d'apprécier ou encore le résultat de cette action à savoir l'arrêt de justice.
Voilà qu'il va falloir faire appel à notre capacité de jugement, à notre conscience pour nous repositionner dans ce monde qui bouge sans nous en demander la permission. Nous sommes alors convoqués au discernement qui renvoie finalement à la question : Que dois-je faire ? Quelle est la volonté de Dieu ?

Pour nourrir notre réflexion, nous nous appuierons sur des données anthropologiques et spirituelles. C'est-à-dire que lorsqu'il s'agit de se décider à orienter notre vie dans un sens ou dans un autre, il s'agit d'impliquer tout l'homme, toute notre personnalité, aussi unifiée que possible dans l'acte de discernement. Car une fois la décision prise, rien n'est pire que l'intellignece qui est convaincue de la décision et le cœur qui la regrette.

 

 

I. Petite grammaire anthropologique

Selon que nous sommes croyants ou non, notre propre perception de nous-mêmes et des autres ne sera pas la même. Le but du discernement ne se donnera pas de la même façon. Pour les chrétiens, la question du "Que dois-je faire ?" ne peut se séparer de la question "Quelle est la volonté de Dieu ? A quoi suis-je vraiment appelé dans ces événements que je traverse aujourd'hui ?".
Les hommes qui ne sont pas croyants s'appuient principalement sur la sagesse humaine et sur leur conscience qui est un guide sûr pour avancer vers le bien si elle est exercée droitement.

Les chrétiens ont une autre source pour guider leur vie : la Parole de Dieu. Elle s'ajoute à la sagesse des hommes et l'éclaire. Ils savent que Dieu parle au travers des médiations qu'il a lui-même données aux hommes : La création, la sagesse des hommes, l'Eglise, les Ecritures, les liturgies, … Ses appels rejoignent des personnes concrètes marquées nécessairement par des caractères, des psychologies variées. Il importe alors de ne pas confondre un appel de Dieu avec un désir qui vient de soi ; de ne pas renoncer à écouter tout appel sous prétexte que l'on n'a pas confiance en soi. Nous avons besoin pour cela d'une petite grammaire anthropologique.

 

1. Volonté de Dieu et illusions de l'imaginaire

La distinction, et les moyens d'y parvenir, entre la connaissance de la volonté de Dieu et ses propres désirs mériterait des pages entières. D'un côté l'Eglise a toujours dû faire face à des "illuminés" qui prenaient leurs désirs pour la réalité. De l'autre, les sciences de l'homme et en particulier la psychologie ont permis un peu plus de faire le tri parmi tous les sentiments qui habitent le coeur de l'homme. Cette distinction n'est donc pas neuve.

La Tradition croyante connaît tout de même quelques critères qui permettent à chacun et à la communauté d'y voir clair.

  • Ainsi, Dieu ne demande jamais l'impossible au sens concret du mot.

  • Dieu ne peut demander de faire du mal.

  • Si c'est bien Dieu qui appelle, d'autres peuvent le dire et le reconnaître avec moi.

  • Si Dieu appelle, il insiste dans le temps. C'est tout autre chose qu'une idée qui me traverse l'esprit.

  • Lorsque Dieu passe vraiment dans une vie, il y a aussi des signes de paix et de joie et de conversion personnelle qui sont associés à ce passage et qui durent dans le temps.

La confrontation durable avec l'Ecriture permet de dégonfler quelques baudruches.
Par exemple, nous pouvons faire attention au désir de toute puissance qui habite chacun. Réentendre l'Ecriture peut aider à dégonfler certaines psychologies trop enclines à confondre goût du pouvoir et service de la communauté : " Nous ne sommes que de simples serviteurs ". Attention aussi au mépris de soi-même qui consiste à se dénigrer et à se complaire dans une attitude de médiocrité. Ici aussi l'Ecriture peut encourager celui qui doute de lui-même : " Ne dis pas "Je suis un enfant" " réponds Dieu à Jérémie qui veut refuser la mission de prophète en invoquant sa faiblesse.


 

2. Articuler les vertus

Les deux pièges évoqués ci-dessus relèvent un peu de la caricature. Ils sont en fait le reflet de vertus absolutisées : l'orgueil au dépend de l'estime de soi, le mépris de soi en guise d'humilité. Pour éviter de tomber dans ces pièges, il est prudent d'articuler les vertus entre elles afin de compenser leurs excès.

Prenons l'exemple de l'estime de soi. En tout homme, il existe des choses estimables et si nous savons les estimer chez d'autres, on peut aussi les estimer chez soi. Savoir reconnaître le bien auquel nous avons participé est une bonne chose. Il ne faut pas pour autant confondre l'estime de soi avec l'orgueil qui est son excès. L'humilité est aussi une vertu. Mais ceux qui croient exercer cette humilité en glissant dans le mépris de soi se trompent aussi. L'exercice excellent de la vertu ne se fait pas en s'approchant de son défaut mais plutôt dans la régularité et l'équilibre.

Tout appel qui nous est lancé rencontre inévitablement notre terrain psychologique que nous connaissons bien en général. Si la personne a naturellement du mal à s'estimer, en face d'un appel, elle aura tendance à se déclarer indigne ; tandis qu'une personne qui a plutôt une bonne estime de soi pourra parfois se demander pourquoi on ne lui a pas proposé plus tôt cette responsabilité...

 

articuler les vertus articuler les vertus  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi donc, articuler les vertus permet de raison garder en face des appels que l'on nous lance. On exercera l'estime de soi avec humilité mais sans fausse modestie non plus. La façon dont on réagit face à un appel, une mission que l'on voudrait nous confier (tant au niveau intérieur qu'en face des autres) est un bon indice pour savoir si l'on confond nos désirs avec la réalité d'un appel qui ne peut venir que d'ailleurs, de la société et de Dieu lui-même.


 

3. Repérer les niveaux de conscience.

Il s'agit de ne pas confondre le niveau psychologique, le niveau moral et le niveau spirituel qui structurent toute personne humaine. Lorsque les trois niveaux sont confondus, comment comprendre ce qui nous habite, comment interpréter un désir d'être responsable, quelle instance prend en charge la décision ? Parvenir à distinguer au fond de soi ces trois dimensions ne peut qu'être le fruit d'un long travail de discernement intérieur.

Une conscience affinée peut percevoir la tension qui existe au fond d'elle-même, se tourner vers la profondeur de sa profondeur et dire à Dieu : " Unifie mon cœur, qu'il craigne ton nom " (Ps 85).

Pour prendre les trois niveaux ensemble, quelqu'un de psychologiquement blessé par des échecs successifs peut, par droiture morale, faire part de ses réserves à ceux qui veulent lui confier une responsabilité et finalement par confiance en Dieu qui l'appelle dans la communauté et assurée du soutien de ses amis accepter la charge proposée.

 

 

II. Mise en œuvre d'une grille de lecture de discernement

 

Il est impossible d'avoir une grille de discernement universelle. Discerner pour un choix de vie définitif comme un mariage ou une vie religieuse n'est pas du même ordre que le discernement à faire lorsqu'on nous appelle à prendre une responsabilité de secteur dans une association pour trois ans. Il y a des éléments communs mais la méthode s'adapte à l'objet. L'investissement se fait en proportion des enjeux.
J'ai choisi de présenter une grille de lecture pour le deuxième cas de figure : Comment réfléchir face à un appel qui nous est lancé à prendre une responsabilité pour une durée déterminée dans l'Eglise, en Eglise ? Quatre étapes et une cinquième sont nécessaires. Chacun pourra adapter.

 

1. On discerne entre deux bonnes choses.

On ne peut discerner comment faire le mal. Il s'agit donc de voir si le choix que je dois faire est bien entre deux bonnes choses que je peux également faire devant Dieu. Il arrive parfois que l'on soit affronté à deux maux auxquels on ne peut échapper. La tradition de l'Eglise rappelle que dans ce cas là, il faut toujours choisir le moindre. Mais quand bien même on aurait choisi le moindre, c'est toujours un mal.

 

2. Avant la décision : s'informer.

· L'attitude fondamentale consiste à ne pas laisser la situation gouverner nos choix. Cependant, on ne peut pas ignorer la réalité. Qui s'y risquerait s'y cognerait plus durement encore. C'est pourquoi un discernement se fait toujours EN situation.
· Consulter ceux qui ont répondu au même appel et recueillir leur expérience.
· Que dit l'Eglise ? Relire à l'occasion l'exhortation apostolique de Jean-Paul II " les fidèles laïcs " publiée en 1989. Mais se rappeler aussi un autre critère ecclésial : jamais le bien commun ne peut se bâtir contre un bien particulier, comme celui de la famille.
· Prier de manière ouverte. C'est-à-dire ne pas exiger de Dieu qu'il nous appelle à un chemin plutôt qu'un autre et ne pas le contraindre à un mode de " communication " avec nous plutôt qu'à un autre (une parole de la Bible qui nous toucherait, un signe extérieur, …).
· Où va le goût intérieur ? Ne surtout pas nier mais reconnaître les sentiments qui ont surgi à l'occasion de l'appel qui a été lancé. Goût ? Crainte ?
· Ne pas ignorer le prix à payer (financier, intellectuel, spirituel, disponibilité à la vie de famille, non renouvellement d'autres engagements, …).
· User des moyens raisonnables autant que faire se peut. Faire la liste des avantages et inconvénients que l'on verrait à accepter ou à refuser l'appel qui nous est fait. Puis comparer avec toute son intelligence.
· Lorsqu'une décision concerne le couple ou un groupe de personnes, que toutes les personnes aient une voix dans le processus de décision.
· Ne jamais faire jouer un seul critère. Il s'agit plutôt de repérer le principal faisceau d'indices qui tire dans la même direction.
(…).

 3. Prendre la décision

Il importe de pouvoir décider nous-mêmes et de ne pas, si possible, laisser la vie décider à notre place. Le chemin à parcourir se fera avec d'autant plus de courage et de détermination que la décision sera nôtre. Il est utile, enfin de savoir pourquoi telle décision est prise et quels fruits on en attend et éventuellement de l'écrire.
La décision se prend dans le calme et devrait nous laisser en paix. Une bonne décision est celle qui contribue à notre unité intérieure quitte à intégrer un certain nombre de tensions qui ont été jugées indépassables.


 

4. Mettre en oeuvre la décision

C'est alors que l'on peut se jeter résolument dans l'action. Il est prudent de ne pas remettre en cause une décision mûrement réfléchie lors des difficultés - par ailleurs probables et prévisibles si la première étape du discernement a été bien menée - qui surviendront.


  5. Vérifier les fruits attendus

Cela fait partie intégrante du processus de discernement. D'une part il est nécessaire de faire le bilan des actions entreprises pour pouvoir en répondre envers soi-même et envers ceux qui nous ont appelé. D'autre part parce que la relecture nourrit en retour notre conscience et affine notre aptitude au discernement. C'est aussi en cela que tant l'instance qui a lancé l'appel que ceux qui ont répondu à cet appel exercent leur responsabilité jusqu'au bout.
Les chrétiens disposent d'une tradition de relecture importante dans les mouvements d'action catholique ou de spiritualité. Ne l'oublions pas.

 

6. … et recommencer.

Lorsqu'un mandat est à durée déterminée, il peut être renouvelable. Auquel cas il faut recommencer le processus, fort de l'expérience acquise. Le danger serait de croire que l'expérience nous dispense d'une étape. En revanche elle peut nous aider à établir d'autres critères que l'on trouvera, pour l'occasion, plus pertinents.

Nous aboutissons ainsi au schema suivant :

 

 Processus discernement Processus discernement  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai apprécié la grille de lecture de Panorama publiée en septembre 2006 p. 27 dans un dossier réalisé par Christophe Henning. Je la livre telle quelle, elle complète et améliore sûrement mon travail. Le lecteur attentif de ce qui a précédé saura distribuer correctement les questions en fonction des 5 étapes que j'ai repérées.

  1. Poser les termes de la décision : quel et l'enjeu de cette décision pour moi ?
  2. Quels enseignements puis-je tirer de mes précédentes décisions ?
  3. Cette décision s'inscrit-elle dans ce qui est le désir profond de ma vie ? Ou bien est-ce une rupture ?
  4. Est-ce que je suis libre de décider ? Ai-je le droit de dire "non" ?
  5. Est-ce que les conséquences de cette décision sont en accord avec mes convictions, ma foi, avec ce que je considère comme souhaitable dans mon existence ?
  6. Est-ce que je peux légitimement prendre le temps de la décision ? Puis-je demander un temps de réflexion ?
  7. Ai-je la possibilité de reconnaître que je ne sais pas ? Est-ce que j'ai besoin de me renseigner, de m'informer ?
  8. Ai-je trouvé une personne de confiance qui peut m'écouter et m'aider à pointer les questions que je dois examiner ?
  9. Lorsque j'envisage de prendre une décision, quel est l'état dans lequel je me trouve ? Suis-je joyeux, paisible, serein, ou plutôt inquiet, abattu, apeuré ?
  10. Ensuite, est-ce que je prends le temps de revoir ma décision ? Doit-elle être ajustée ?

 

Toujours dans le même article de Panorama (Septembre 2006, p. 24-29), Christophe Henning fait une typologie des étapes qui permettent d'analyser un processus de décision. En voici les sous-titres, il sont eux aussi au nombre de 10.

  1. Se faire confiance.
  2. Oser le courage.
  3. Cerner son désir profond.
  4. Prendre conseil.
  5. Choisir en conscience.
  6. Accepter le renoncement.
  7. S'ajuster toujours.
  8. En toute liberté.
  9. A l'écoute de la volonté de Dieu.
  10. Juger l'arbre à ses fruits.

 

A l'occasion de l'annonce du synode sur les jeunes, la foi et les discernement vocationnel, le document préparatoire propose 3 verbes majeurs pour le discernement vocationnel :

Reconnaître, interprêter, choisir. Le texte qui accompagne ces trois mots mérite d'être travaillé.

Texte de l'annonce du synode des jeunes. (Ajout le 16 juin 2016).


III. Et en cas d'urgence ?
 

C'est rarement le cas mais il arrive que nous soyons plongés dans une situation qui exige de notre part une décision très rapide où les temps de la réflexion, de la consultation et de la prière nous sont inaccessibles. Dans ces cas-là, nous discernons, nous décidons en fonction de notre " goût pour le bien ". Et ne croyons pas qu'il est sans valeur. En effet, si nous avons pratiqué dans notre vie quotidienne ce travail de discernement, nous avons acquis un certain habitus, un certain " flair " qui, sans être infaillible, demeure souvent dans une première approche assez fiable. Et puisque l'on aura fait ce que l'on a pu dans les limites de notre humanité, même si la solution retenue ne s'avère pas excellente, restons en paix avec nous-mêmes. Plus n'était pas à notre portée. L'acceptation de ses limites permet de vivre.
Reste qu'il vaut mieux, quand on peut, faire perdre aux situations d'urgence leur caractère d'urgence.

 

IV. Et si je m'aperçois que je me suis trompé?

Que signifie " se tromper " ? Etre déçu ? Le travail est moins gratifiant qu'on ne le pensait ? La réalité est autre qu'on ne l'avait imaginée ? Avait-on alors sous estimé tel ou tel aspect des critères utilisés ? Décidé dans la crainte de décevoir le regard des autres ou du conjoint, mais sans le dire ? (…)

  • Il importe tout d'abord de ne jamais oublier que Dieu nous rejoint toujours là où nous sommes même si ce n'est pas là où il nous attendait car ailleurs nous n'y sommes pas. Il ne s'agit pas, en revanche, de faire exprès de s'éloigner de cette volonté. En effet, il n'est jamais permis de faire volontairement ce que l'on croit être mal.

  • Ensuite, il est peu probable que le discernement, s'il a eu lieu, quoique imparfait, ait été totalement nul. Les difficultés ont dues normalement être envisagées globalement. Elles ne devraient donc pas surpendre. Il est sans doute possible de poursuivre l'engagement moyennant quelques aménagements. La persévérance au cœur des vicissitudes de notre condition dans la fidélité à une promesse à une parole donnée construisent notre humanité plus qu'on ne l'imagine.

  • Mais en définitive, " à l'impossible, nul n'est tenu ".
     

  • Enfin, la relecture de cette page d'histoire à propos de notre jugement sur nous-mêmes et nos aptitudes, voire nos échecs, enrichira certainement notre conscience. Et souvenons-nous que si nos actes contribuent à forger notre personnalité, personne n'est réductible à son passé, quel qu'il fut.

 

Conclusion
 

Le travail sur le discernement n'a pu se faire sans l'acquisition d'une petite grammaire anthropologique sur l'intériorité de l'homme ni sans l'usage d'une méthode avec des étapes bien précises. En général, les chrétiens vivent spontanément la plupart des étapes ci-dessus évoquées parce qu'ils pratiquent leur foi, prient, agissent, discutent avec d'autres… Repérons néanmoins au terme de cette petite étude que la conscience oblige à affiner un discernement et que le discernement nourrit en retour la " base de données " de la conscience.
" Lequel d'entre vous, quand il veut bâtir une tour, ne commence par s'asseoir… " Lc 14, 28.

 

© Bruno Feillet