Problématiques dans l'éducation à la vie affective.

...à la vie affective. Meaux 23 janvier 2002

 

Les sociologues ont étudié de manière très fine les comportements des jeunes en matière de vie affective. A tel point que l'on pourrait presque dire que 100% des filles de 18 ans qui écoutent du Punk ou 100% des garçons du même âge qui écoutent de la zouk ne sont plus vierges 1. Ou encore que le tabac est un facteur qui est corrélé au passage à l'acte , que être dans un lycée d'enseignement général ou en lycée professionnel ne donne pas les mêmes résultats statistiques et pas toujours de la façon dont on le croirait, ou encore que la durée d'un couple qui est passé à l'acte 2 est directement proportionnel au temps qu'il a passé à se fréquenter auparavant 3… Mais on fait très peu de sociologie sur le pourquoi de tant de recherche. La lutte contre le sida n'est peut-être pas l'unique motif. Et on n'éduque guère plus l'éducateur, l'animateur d'aumônerie sur sa propre relation aux jeunes qui le rencontrent.

 

Je voudrais ici dire essentiellement deux choses : l'une portant sur l'enjeu fondamentale notre rôle éducatif auprès des jeunes à propos de l'affectivité. L'autre portant sur les diverses problématiques qui lorsqu'elles sont tenues ensemble, nous permettent de cadrer l'effort éducatif.

 

 

Qu'entendons-nous par " enjeux éducatifs " ?


Le terme " d'éducation " est complexe. Je n'ai pas le temps et la compétence pour ici faire le tour d'un concept aussi vieux que la philosophie grecque. Retenons néanmoins quelques caractéristiques de tout acte éducatif. Notons tout de même qu'il s'agit d'un processus visant à l'intégration sociale de l'éduqué dans la société tout en lui donnant une capacité d'adaptation et de transformation de cette société. C'est d'ailleurs pour la société le seul moyen de se survivre à elle-même. " L'éducation est au fondement de toute société " 4.
" Education " laisse entendre aussi " projet pédagogique ". Sur ce terrain, il y a eu dans l'histoire une grande variété de pédagogies dont l'étude reste d'ailleurs à faire. Et si l'on considère uniquement ce qui se vit aujourd'hui, c'est déjà à un foisonnement de pratiques et de projets explicites et implicites auxquels nous sommes confrontés. Il suffit de lire vos pratiques pour s'en convaincre. Je tâcherai de les systématiser cet après-midi.

" Education affective " peut renvoyer de manière étroite aux relations garçons-filles ou de manière plus large aux relations parents-enfants, jeunes-adultes. Elle peut aussi se formuler en termes d'éducation à la chasteté 5ce qui est déjà manifester un projet. Jean Vanier, le fondateur de l'Arche, écrit " qu'éduquer à la vie affective et sexuelle, c'est avant tout aider quelqu'un à avoir le sens de l'autre, lui apprendre à écouter, à aimer, à avoir de la compassion et de la tendresse, en somme, à devenir responsable. 6" Plus philosophique, Pierre Colin affirme que " l'éducation de l'affectivité par la raison, ce n'est pas la tension du vouloir contre des forces qu'il faudrait réprimer, mais c'est l'intégration de nos désirs sensibles à une affectivité spirituelle tournée vers le vrai Bien.7 "
Devenir responsable, être tourné vers le vrai Bien, quel est l'objectif final de l'éducation affective sinon devenir apte à vivre la réalité familiale dans sa plénitude jusqu'à fonder sa propre famille où St Paul rappelle qu'il s'y joue le grand mystère du Christ et de l'Eglise ou bien de vivre le célibat dans un équilibre chaste.
De plus, vous avez peut-être remarqué le concept " d'intégration " chez Pierre Colin. En terme plus spirituel, nous pourrions parler " d'unification ". Le domaine de l'affectivité est un domaine où s'éprouvent parfois de grandes tensions, des écartèlements entre des désirs contradictoires, entre des réalisations immédiates et des projets à long terme… La mise en place de différentes problématiques nous montrera dans un second temps où doit se jouer ce travail d'unification ou d'intégration.

 

 

 

" En tradition chrétienne ". Il est certain que depuis l'origine du christianisme, et dans ses racines mêmes, l'affectivité n'a jamais laissé indifférent. Les Ecritures, les Pères, St Thomas d'Aquin, les casuistes des siècles suivants jusqu'à Vatican II et Humanae Vitae, tous ces témoins et bien d'autres encore attestent d'un souci permanent de l'Eglise de permettre aux hommes de vivre leur affectivité dans une réponse ajustée au projet de Dieu. De ce point de vue, il y a une tradition. En revanche, cette tradition n'a pas toujours dit la même chose, porté les accents sur les mêmes réalités. Ainsi, pour ne parler que de notre siècle et du seul code de droit canonique, on constate une évolution considérable par rapport à 1917. Désormais, le code de 1983 dit explicitement que le mariage est aussi et même d'abord pour " le bien des conjoints " 8 et pas seulement pour la procréation, ce qui est une petite révolution par rapport au précédent code et sans doute aux discours de bien des siècles passés.

Mais avant tout, il me faut faire une remarque de méthode importante :
En matière de sexualité plus encore que dans tout autre domaine de la morale, nous ne sommes ni neutres, ni indemnes de ce travail.
Il me semble important de montrer où se joue aujourd'hui l'effort d'intégration ou d'unification dans la vie affective pour les jeunes mais aussi pour les hommes et les femmes de notre temps. Car à vrai dire, je ne ferai pas comme Jean-Jacques Rousseau dans son Emile. Il croit pouvoir bâtir un système éducatif fondé sur l'interprétation de la nature. Mais il ne dit jamais comment lui, qui est marqué par les limites de sa société et les siennes propres, évite radicalement une " certaine contamination " des différents problèmes qu'il veut éviter dans la méthode même de l'éducation qu'il propose.
Je veux dire par là que réfléchir à l'éducation de nos enfants, de nos jeunes, c'est toujours se dire à soi-même " comment j'ai intégré, unifié toutes les composantes de la vie affective ". Il y a un rapport subtile et interactif entre l'éducateur et l'éduqué. Il faut cependant éviter deux écueils : tomber dans le mythe de l'éducation mutuelle, ce qui serait démagogique ; et croire que l'on peut se tenir à une distance froide de ces questions. A l'instar de tout travail d'accompagnement, il convient de savoir en quoi nous sommes touchés par ces questions pour éviter que ce qui nous touche interfère de trop dans le travail éducatif.
A ce titre, je ne pense pas que l'on enseigne la vie affective comme on enseigne les mathématiques. Les enjeux sont plus existentiels et en la matière le maître est toujours à la tâche de sa propre unification. Cette remarque veut montrer que trop souvent on pense l'éducation affective en terme de transmission de savoir ou de comportement par un discours, en terme de description du comportement et de la psychologie des autres et rarement dans l'analyse du travail qui se fait toujours simultanément entre moi et l'autre.

 

 

 

Quelques problEmatiques


Nous appellerons une problématique, une tension entre deux pôles qui semblent opposer mais dont la résolution consiste en général à les articuler.


ProblEmatiques historiques
 

Hier n'était peut-être pas mieux qu'aujourd'hui.


C'est assez commun d'entendre qu'aujourd'hui les mœurs sont pires qu'hier, que plus rien ne va. Lorsque l'on est affronté à des difficultés, on a une petite tendance à idéaliser le passé. Je voudrais vous donner quelques citations à travers les siècles pour nous rappeler que notre siècle n'a rien inventé.
Pour remonter le temps, sachez par exemple au XVIII° siècle dans la ville de Rennes un enfant sur quatre était conçu avant ou en dehors du mariage. En 1880, un médecin parisien tempêtait déjà : " Il est rare de trouver, dans l'état de nos mœurs actuelles, des garçons qui soient restés vierges passé dix-sept ou dix-huit ans " 9.
Sachez encore que l'on trouve dans les premiers siècles du christianisme des homélies qui réclament de la prudence lors des fêtes de mariage afin que les vierges ne soient pas entraînées à commettre l'irréparable. Il en est de même pour les jeunes hommes qui sont exhortés à le demeurer aussi : " Tu cherches une fille intacte ? Sois-le toi-même ! " 10. C'est ainsi que s'exprimait Jonas d'Orléans au début du IX° siècle. De telles expressions supposent bien sûr que ce n'était pas toujours le cas.
Pour arriver à la vision du mariage comme un savant mélange de don et d'alliance de plaisir et de tendresse, de fécondité et d'ouverture à la vie, il n'a fallu pas moins des deux millénaires. Le comprendre est une chose, le vivre en est une autre. La vision occidentale du mariage par amour où l'homme et la femme ont une égale dignité doit énormément au courage et à l'audace de l'Église. Et peut-être que nous n'avons pas encore fini d'affiner et de découvrir les richesses de ce mystère si grand qui, comme le dit Saint Paul, concerne celui du Christ et de son Église.

La seule chose qui change vraiment, c'est que l'on en parle plus aujourd'hui qu'hier, en particulier en raison de la pluralité des mass medias. Mais depuis 30 ans l'âge moyen du premier rapport sexuel n'a pas vraiment évolué.
Ce bref rappel historique ne nous console peut-être pas des difficultés d'aujourd'hui, mais il permet de les resituer à leurs justes mesures.

 

 

 

Sphère de l'état et sphère privée


Le lieu de l'intervention de l'état sur la vie familiale a changé du tout au tout en à peine un siècle. Vous le savez sans doute, mais au XIX° siècle l'état, la société faisait pression sur la solidité du couple et n'intervenait pas du tout sur la manière dont s'exerçait la vie à l'intérieur de la famille. Le père de famille avait autorité sur ses enfants et sur sa femme.
Aujourd'hui, c'est exactement l'inverse. Les adultes peuvent faire ce qu'ils veulent entre eux : vivre sans aucun lien, se pacser, se marier, divorcer, rester marier mais avoir une vie dissolue, officiellement, tout ceci laisse l'état indifférent. En revanche il intervient à l'intérieur des familles beaucoup plus souvent en particulier dès qu'il y a des enfants.
Cette inversion radicale entre ce qui relève de la sphère privée et ce qui relève de la sphère publique est une vraie révolution, liée sans doute à la généralisation d'une philosophie libérale.

 

Problématiques contemporaines


Le ludique et le grave
 

Nous sommes dans une société qui privilégie le ludique et le plaisir sur le grave et l'effort. Je dirai même que c'est dans la logique d'une société de consommation qui crée des désirs pour pouvoir vendre, si possible toute de suite, du moins à crédit.
Une telle ambiance joue évidemment sur l'affectivité qui est un lieu de puissants désirs. Cela s'ajoute aussi à la critique faite à l'Eglise, injuste sans doute, d'avoir mis la morale sexuelle du côté du grave et de l'interdit et de son incapacité à reconnaître la " valeur du plaisir ". Les recherches morales évoluent au profit d'une meilleure articulation du grave et du léger.

Xavier Lacroix, théologien, marié et père de famille, dit très bien cela en parlant du " jeu amoureux des amants " :
" Rompant avec les tâches quotidiennes et le travail "utile", ils se dépensent "pour rien". Ils perdent du temps ensemble. Ils expérimentent qu'ils ne sont pas seulement au service d'une oeuvre, aussi noble soit-elle, - famille et enfants par exemple - mais des vivants incarnés qui redécouvrent humblement leur incarnation en ne craignent pas de poser des gestes qui, jugés selon les catégories du sérieux passeraient pour ridicules. Ils acceptent d'être ridicules. Ils cessent pendant quelques instants de se prendre pour des grandes personnes. "11

Pour donner un exemple, écoutez autour de vous les surnoms que se donnent les amoureux. Ils sont ridicules et pourtant ils ne sonnent pas faux lorsque ce sont eux qui les utilisent. Lors des préparations au mariage, ils en ont parfois tellement conscience que tous n'osent pas les dire en public. Abraracourcix n'a-t-il pa horreur que Bonemine l'appelle " Cochonou " en public !

Nous sommes donc en train de retrouver la dimension légère des rapports amoureux sans pour autant laisser tomber leur dimension de gravité. Lorsqu'on sait que ce qui est grave, c'est ce qui a du poids (Gravidus, gravis = lourd, caractère de ce qui a du poids en latin) on ne peut que remarquer le paradoxe qui décrit les relations sexuelles. Comment peuvent-elles être à la fois légères et graves ? En fait, c'est dans le paradoxe que se trouve le chemin de la vérité.

 

 

 

La société propose une nette séparation dans la manière de vivre les aspects légers et graves de l'acte charnel. Du moins, elle voudrait nous faire croire cela : " Il n'y a pas de mal à se faire du bien ". De nos jours, une tendance de fond se dessine : le ludique est devenu le fil conducteur principal 12 de la vie et spécialement de la vie sexuelle. Mais depuis quelques années déjà, on commence à trouver des remarques qui pointent l'incapacité de l'Eros à trouver en lui-même sa propre justification, son propre sens.
" L'Éros est fatigué ; on a peu découvert, beaucoup regardé en cherchant la surprise, et finalement, on s'est ennuyé. Il manquait ici et là la part du rêve qui transforme la démonstration en sous-entendu, l'image en évocation, le geste en promesse. Bref, il manquait l'érotisme qui n'est "super" que dans l'intimité et reste interdit d'antenne pour cause d'imagination " ! 13

En fait, à trop vouloir la légèreté sans lien réel avec la gravité relationnelle de l'acte, il n'y a plus de jeu. En effet, qu'est-ce que le jeu sinon une détente dans un cadre sérieux dont on a besoin de s'extraire pour décompresser. Si tout est léger, le jeu perd son sens et devient fade. C'est comme pour les vacances, on en profite si on a la chance de pouvoir aussi travailler.
Chassée à grand renfort d'idéologies et de démissions, la dimension grave revient aujourd'hui en force. La crainte des maladies sexuellement transmissibles et tout spécialement la crainte du SIDA a réintroduit la notion de gravité dans les rapports amoureux. Mais avec une différence de taille. En effet, la gravité est revenue devant la peur de la maladie et de la mort alors que l'Église parle de gravité pour évoquer la dignité du geste que le Créateur a confié à l'humanité. Mieux vaut tout de même un retour vers le respect de l'autre, la connaissance de son histoire, fussent-ils motivés par la peur de la mort, que d'aller tout droit à la mort. Alors qu'on a voulu une sexualité libérée, sans responsabilité, incidemment, le drame du SIDA rappelle que l'exercice de la sexualité met en jeu des personnes, soi-même et le partenaire pour ne pas parler de l'entourage. Il est à souhaiter que, lorsqu'on mène une vie sexuelle risquée, se protéger soi, protéger l'autre commencent à entrer dans les moeurs. Ce n'est pas encore gagné.

Même si la thèse peut paraître abrupte, nous pourrions dire ceci : autant l'Église a trop souvent insisté sur la gravité, autant la société occidentale contemporaine ne parlait que de légèreté. Les moyens contraceptifs lui donnaient les moyens de masquer cette dimension. Il serait sans doute bon de réconcilier ces deux dimensions, chacune étant au service de l'autre. Si vous voulez profitez pleinement de l'aspect ludique de la rencontre de l'autre, il faut tout aussi pleinement en assumer la gravité. La rencontre vraie de l'autre, la fécondité, et même la caresse, sont des lieux qui peuvent dire beaucoup, gardons-nous de les traiter de manière anodine, banale et finalement sans saveur. Les amoureux qui s'embrassent langoureusement en public pendant des minutes interminables n'ont sans doute plus rien à se dire pour s'exhiber à ce point. Il ne s'agit pas d'être léger ou grave mais bien d'être légèrement grave ou gravement léger.

 

 

 

Parentalité et conjugalité


Cette problématique fait écho à celle élaborée plus haut : public - privé.
Aujourd'hui, tous peuvent constater l'extraordinaire tension qui existe et qui s'accentue entre le conjugal et le parental. L'état se refuse à intervenir sur les diverses manières de vivre le conjugal. En revanche, dès qu'il y a enfant, son intervention est lourde. Cela se sent tout particulièrement dans les problèmes de divorces puisque l'on ne peut se " divorcer de ses enfants ". Les juges obligent les parents à travailler ensemble pour l'éducation des enfants.
Mais je regrette infiniment la radicalité de la position de l'état qui sépare sans aucun lien la conjugalité de la parentalité. Or si vraiment le bien des enfants lui tenait à cœur, son premier souci ne devrait-il pas d'aider le couple des parents à demeurer ensemble ? Bien sûr pas à n'importe quel prix. Il y a des couples qui doivent se séparer. Mais combien, avec un peu d'aide n'arriveraient-ils pas à traverser des épreuves. Les avocats sont souvent atterrés de la médiocrité des motifs du divorce. Cela coûterait moins cher à la société, aux entreprises, aux couples eux-mêmes ; la société gagnerait en stabilité sociale avec des jeunes moins déstabilisés par la séparation de leur parent.
Il faut travailler à la réconciliation de la conjugalité avec la parentalité. Le plus beau cadeau que des parents peuvent faire à leurs enfants, c'est eux-mêmes !

 

 

 

Eglise et société
 

Là aussi, il me semble que nous avons beaucoup à faire. En effet, le moindre petit sondage vous montrera que le discours de l'Eglise est perçu comme incompréhensible. D'autre part, bien des chrétiens ont parfois tendance à diaboliser la société.
Ce n'est peut-être pas le plus petit des travaux que nous avons à faire que de rentrer dans une perspective de collaboration y compris dans l'éducation affective. La société civile (des lycée, des universités, des mairies,…) fait parfois appel à nos compétences pour bâtir des programmes de formation sur la vie affective. Et nous aussi, il nous arrive de savoir reconnaître dans les sciences humaines bien des richesses qui nous aident à travailler à notre humanisation.
C'est un vieux débat qui se traverse le Concile Vatican II et que j'évoque brièvement. Il s'agit de la question de la sécularisation ou comme le présente parfois Henri-Jérome Gagey du " oui et du non de Dieu sur le monde ". L'autonomie du monde est une bonne chose lorsqu'elle se reçoit de Dieu.
Ce qui est grave, c'est lorsqu'elle se comprend de manière autarcique oubliant son origine et sa fin. Cela peut mener à tous les excès. Nous savons tous qu'Internet véhicule des images peu humanisantes de la vie affective. Mais pour autant, je crois que le site du Vatican est le plus visité de la planète. C'est dit de manière très brève, mais dans le domaine de la vie affective pris dans ce rapport Eglise-société, il faut apprendre à être lucide et courageux.

 

Conclusion :


Je viens d'évoquer un certain nombre de problématiques qui, lorsqu'elles sont bien posées, ce que j'espère, permettent d'affronter avec plus de précision une des tâches qui nous incombe, celle de collaborer à la mission des parents dans l'éducation affective de leurs enfants.
 

 

 

© Bruno Feillet

1. Hugues LAGRANGE et Brigitte LHOMOND (Dir.), L’entrée dans la sexualité, La découverte, Paris, 1997, p.57.

2. Ibid, p. 55.

3. Ibid. p. 237.

4. Viviane ISAMBERT-JAMATI, « Types et fin de l’éducation », Encyclopaedia Universalis, Paris, 1990.

5. Que nous ne confondrons pas avec la continence.

6. Jean VANIER, Homme et femme il les fit pour une vie d’amour authentique, Paris, Ed. Fleurus, 1984, p.56.

7. Pierre COLIN, « Approches philosophiques de l’affectivité », in L’affectivité dans l’éducation, Catéchèse N° 101, octobre 1987, p.8.

8. Canon 1055.

9. Cité par X. LACROIX, Le corps de chair, Cerf. 1992, p322.

10. Gérard MATHON, Le mariage des chrétiens - des origines au concile de Trente, Bibliothèque d’histoire du Christianisme N° 31, Desclée, 1993, p145.

11. Lacroix Xavier, Le corps de chair, Cerf. 1992, p38-39.

12. Gritti Jules, Etudes, mars 1988, p342.

 

13. Borde D., dans Le figaro, 10 décembre 1987.